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La Revue du Net #10

Le Ven 26 juin 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

5 faits marquants repérés cette semaine du 22 juin
 

Uber et l’économie de partage

Selon Michel BauwensUber et Airbnb n’ont rien à voir avec l’économie de partage : “Il s’agit plutôt d’une mise sur le marché de ressources qui, jusque-là, n’étaient pas utilisées. La différence entre une production pair-à-pair et Uber, c’est le morcellement du travail, la mise en concurrence entre les travailleurs pour obtenir un service, sans qu’ils aient accès à ce service, ce « bien commun », en l’occurrence l’algorithme contrôlé par la firme. Cela entraîne des déséquilibres, et avec eux la précarité.” Pour Nicolas Colin, c’est le principal défi des années à venir : “quel système met-on en place pour redistribuer la valeur créée par les grandes plateformes ?”. Dans l’immédiat, les entreprises traditionnelles sont fortement impactées et tentent de s’adapter.

Simplon ouvre son 6ème établissement

Simplon.co est une école qui forme aux métiers du numérique et qui permet à des jeunes des quartiers prioritaires, demandeurs d’emploi et bénéficiaires du RSA de devenir développeurs web et mobile, référent numérique ou data artisan. Avec une première ouverture en 2013, un 6ème établissement ouvrira ses portes à la rentrée prochaine à Boulogne-sur-mer. Détail important : l’école est gratuite, financée dans un premier temps par un prêt de SNCF développement, elle tirera ensuite ses revenus des organismes de formation.

Nos cerveaux seront connectés à internet d’ici à 2030

Selon le futurologue Ray Kurzweil, pionnier de l’intelligence artificielle et chef de l’ingénierie chez Google, nos cerveaux pourraient se prolonger dans le cloud d'ici à une quinzaine d'années. Notre pensée serait alors un "hybride biologique et non biologique", fusion de l'Homme et de la machine. Mais comme toute évolution, celle-ci ne viendrait pas sans menace : combien coûtera la cybersécurité encéphalique ?

Les petites entreprises s’adaptent mieux au numérique que les grosses

D’après une étude du cabinet ECL Direct, les TPE ont intégré plus rapidement le numérique dans leur mode de fonctionnement souple que les grandes structures alourdies par leurs process. La conversion au numérique produit principalement des effets sur la productivité, la communication et, à plus petite échelle, la formation. Malgré leur petite taille, les TPE sont bien déterminées à bénéficier des mêmes avantages technologiques que les autres, voire mieux !

Mécaniques poétiques du big data

Deux artistes belges ont composé une grande fresque animée qui traduit en gravures et vidéos les interactions invisibles de notre monde numérique : “En juxtaposant et en (dés)organisant des représentations hétéroclites à la façon d'une machinerie d'une absurde complexité, en s'appropriant les codes du big data et de la visualisation sous forme de graphes, ils ont créé leur propre "carte mentale", décalée et, d'une certaine façon, décapante. Une façon peut-être de mettre en question notre rapport à la technologie, en jouant à détourner ses codes pour l'entraîner vers le burlesque ou la poésie.


Nicolas Oppenot et Margaux Michaux

 

La Revue du Net #9

Le Ven 19 juin 2015

> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM

5 faits marquants repérés chaque semaine
 

Le CNNum au rapport

Depuis plusieurs mois, le Conseil National du Numérique s’est mobilisé pour organiser une grande concertation nationale autour des enjeux du numérique. À partir des nombreuses contributions, les membres du CNNum ont présenté au gouvernement, ce jeudi 18 juin, 70 recommandations pour dresser une politique numérique ambitieuse pour la France.
Retrouvez le rapport sur le site du CNNum ainsi qu’une vidéo qui résume en 5mn les grands enjeux identifiés autour de 4 grands thèmes :
• Loyauté et liberté dans un espace numérique en commun
• Vers une nouvelle conception de l’action publique : ouverture, innovation, participation
• Mettre en mouvement la croissance française : vers une économie de l'innovation
• Solidarité, équité, émancipation : enjeux d'une société numérique



Souriez, vous êtes traqués

le réalisateur Brett Gaylor propose, en coproduction avec Arte et Upian, la série documentaire Do Not Track qui s’immisce dans les coulisses de nos usages du net. Avec humour, Il aborde la question de la maîtrise de nos données personnelles en s’attachant à identifier ceux qui tentent à tout prix de se les procurer pour en tirer des bénéfices colossaux. La méthode est efficace puisque nos propres données sont mises en situation pour illustrer le propos !


Une intelligence artificielle résout seule une énigme biologique 

Depuis un siècle des biologistes buttent sur une énigme, à savoir : comment fait le Planaire, un ver plat d’eau douce, pour réussir à régénérer son corps (tête et queue comprises) quand il est sectionné en plusieurs fragments ? Etant donnée la complexité du phénomène, les chercheurs ont fait appel à une technologie d’intelligence artificielle, les algorithmes évolutionnistes (ou évolutionnaires), pour générer le bon modèle d’interactions chimiques menant de la production de protéines par l’ADN à la reconstitution du corps. Et ça marche ! Les chercheurs assurent que leur “méthode est universel et fonctionnerait avec tout type de cascade biochimique. Elle pourrait ainsi clarifier les mécanismes de croissance des embryons et permettre à la médecine de mettre au point des traitement génétiques impliquant une régénération d’organes ou de tissus.


“Les smartphones sont le rêve de Staline”

En permettant de surveiller et de suivre leurs utilisateurs à la trace, nos appareils mobiles et connectés sont des outils que même un dictateur du XXème siècle n’aurait pas osé imaginer ! Et pourtant, aujourd’hui, nous les utilisons et nous laissons échapper nos données personnelles sans être contraints par la torture. Pour Richard Stallman, il est essentiel que les internautes reprennent possession de leurs données et cela passe, selon lui, par l’utilisation de logiciels libres.
Avec un logiciel libre, les utilisateurs gardent le contrôle. S’ils se rendent compte qu’un logiciel les espionnent alors ils peuvent l’enrayer pour qu’il ne le fasse plus (...) Un programme informatique libre peut se définir en 3 mots : liberté, égalité, fraternité. Empêcher le partage de programmes informatiques est une atteinte à la société.


Unesco et les internets : interCONNECTer les ensembles

Durant un an, l’UNESCO a mené une consultation multipartite qui a mobilisé plusieurs États membres pour recueillir au final plus de 200 réponses à un questionnaire en ligne. Une étude ayant pour titre : “Des clés pour la promotion de sociétés du savoir inclusives : accès à l'information et au savoir, liberté d'expression, respect de la vie privée et éthique sur un Internet mondial.” vient d’être éditée. Elle est disponible sur le site de l’UNESCO.


Nicolas Oppenot

 

Dans Triple C

La ville transformée par la culture

Le Mer 17 juin 2015

Conférence-débat organisée par le Conseil de Développement de Nantes Métropole 
Mercredi 17 juin 2015 avec Jean Blaise

Converture de l'événement et publication du webreport sur le site de la Coordination Nationale des Conseils de Développement

http://www.conseils-de-developpement.fr/culture-dans-ville/

 

La Revue du Net #8

Le Ven 12 juin 2015

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5 faits marquants repérés chaque semaine
 

Futur en Seine, c’est parti !

Le festival du numérique en Île de France Futur en Seine a ouvert ses stands jusqu’au 21 juin. Il rassemble plus de 150 prototypes qui vont révolutionner notre quotidien (ou pas), des conférences, des ateliers pour petits et grands, des rencontres d'affaires et un focus sur les questions liées au climat, en vue de la COP21. Ce thème “correspond à notre préoccupation principale, à savoir remettre l’humain au cœur du numérique. Nous avons lancé un appel à participation pour les startups, et beaucoup de projets gravitent autour de l’énergie, du recyclage, de la gestion des déchets… C’était un choix assez naturel.” précise Camille Pène, directrice de l’événement.


Laissez-nous payer pour aller sur Facebook !

Facebook, Instagram, Twitter et Google sont a priori des services gratuits, financés par la publicité. Pourtant cette dite publicité ne rapporte que 20 centimes/par utilisateur/par mois, soit peu de choses. Ce n'est donc pas de là que ces réseaux font de l'argent. En effet, si ce service est gratuit, c'est parce que nous sommes le produit, et non des clients : nous sommes, notre contenu et nos données privées, le chiffre d'affaire de Facebook et autres réseaux sociaux. La question est donc : pourquoi ne pas permettre à ceux qui le souhaitent un accès payant sans toutes ces publicités, et avec un contrôle réel des données personnelles ? Quand à l'heure actuelle certains payent pour Netflix, d'autres le feraient volontiers pour leur vie privée. Facebook payant, c'est pour quand ?


Le CDO doit s'allier avec la multitude

Interviewé par l’Usine DigitaleNicolas Colin donne sa définition du rôle du CDO (Chief Digital Officer) au sein de l’entreprise. Le numérique étant une technologie maintenant mature qui traverse l’ensemble des secteurs de l’entreprise, il ne faut pas chercher le CDO à la direction informatique ou au marketing ou encore au pôle innovation. Non, son rôle est dans la transversalité. Il doit orchestrer la répartition des pouvoirs qui se déplacent de l’intérieur de l’entreprise vers la multitude : “Et la multitude, c’est une somme d’individus plus exigeants, plus impatients, qui sont actifs et qui déploient une puissance autonome. Les entreprises qui savent capter cette puissance sont celles qui sortent du lot. Le numérique n’est pas une transformation, ce n’est qu’une résultante. Il faut d’abord comprendre ce qui se passe à l’extérieur, prendre des points d’appui pour rétroagir ensuite sur l’entreprise.

> A consulter également : le dossier sur le “débarquement” des CDO


Nos ondes cérébrales comme signature

Finie la valse des mots de passe, le casse-tête des astuces pour les archiver, l’imagination à déployer pour en trouver de nouveaux ! Des chercheurs américains ont découvert que les ondes cérébrales émises par notre cerveau peuvent nous servir de signature. L’avantage, selon Sarah Lazlo, chercheuse, c’est que “Si l'empreinte digitale de quelqu'un est volée, cette personne ne peut pas re-développer un nouveau doigt. (...) Tandis que l'empreinte cérébrale est, elle, malléable par son propriétaire


Le robot tueur

Stuart Russell, professeur d’informatique à l’Université de Californie, met en garde contre la technologie des Systèmes d'Armes Létales Autonomes (“LAWS” en anglais pour “Lethal Autonomous Weapons Systems”. On appréciera l'acronyme (ou pas)). Sans aucune intervention humaine, des machines seraient capables de prendre la décision de tuer un individu : "Il est très probable qu’ils contrôlent de mini-tanks armés, et uniques décideurs de qui doit vivre et qui doit mourir. Cela pourrait mener à une violation des principes fondamentaux de la dignité humaine
En France, on se penche sur le soldat augmenté ...


Nicolas Oppenot et Margaux Michaux

 

Dans Triple C

Forum Changer d'Ere

Le Jeu 04 juin 2015

> Live Tweet de l'événement / Interviews d'intervenants / Reporting multimedia

Revivez le forum Changer d'Ere

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La Revue du Net #7

Le Jeu 04 juin 2015

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5 faits marquants repérés chaque semaine

Au-delà de la révolution numérique, retour à l’humain : Changeons d’Ere !

Pour sa troisième édition, le Forum Changer d’Ere (dont le Digital Society Forum est partenaire) a mis l’accent sur l’humain. Véronique Anger-de Friberg, chef d’orchestre portée par les idées du Groupe des dix cite les mots du philosophe Abdennour Bidar pour insister sur l’urgence de redéfinir ce qu’est, pour nous tous, le bien commun, dans un élan fraternel : “Nous avons aujourd’hui l’occasion historique de changer d’ère en changeant de vision de l’Homme(…) On a oublié une évidence dans notre société : la fraternité s’apprend. On ne naît pas fraternel, on le devient(…) Est-ce donc vraiment de la naïveté que de réclamer d’entrer tous dans le temps de la fraternité ?(…) Remettons-nous, grâce au trésor de nos ressources culturelles diverses, à fabriquer du commun ! 
Mercredi 3 juin, 64 intervenants se sont déplacés à la Cité des Sciences et de l’Industrie pour témoigner et débattre des défis de la révolution numérique, sociétale, culturelle, écologique et (trans)humaniste qui s’impose à nous. Près de 600 spectateurs étaient présents dans la salle, 900 twittos en ligne et 1700 internautes à distance, devant les débats en streaming. Retrouvez le replay, les images, les dessins, les interviews et les tweets sur le site du Forum Changer d’Ere et poursuivez les échanges sur les internets !


S’ouvrir à l’Open-Source

Partager sa machine à laver, livrer des plans de machines industrielles pour développer l’agriculture écologique, proposer des cours dans des universités participatives, c’est ce que propose Imagination for People, une plateforme qui "aide les communautés engagées et les innovateurs sociaux à inventer les idées et réaliser les projets d’un monde plus collaboratif et responsable". Un aperçu qui “donne un peu le tournis mais montre surtout que sous la surface des radars médiatiques, la vie et l’imagination foisonnent pour préparer le monde de demain qui s’annonce bien différent de notre vieux modèle moribond.


L’économie collaborative, ou comment le vent de la confiance a changé de direction

Selon une enquête de 60 millions de consommateurs en 2014, 41% des Français ont recours, souvent ou assez souvent, à de la consommation collaborative. Le phénomène prend de l’ampleur, tous les secteurs sont touchés et des modes de production et de consommations alternatifs sont inventés chaque jour. Même si on assiste au développement d’une nouvelle cohésion sociale, les effets sur le travail sont contestables.
Dans cet article de la ParisTech ReviewMonique Dagnaud, directrice de recherche à l’Institut Marcel Mauss (CNRS-EHESS) passe en revue le côté pile et le côté face de cette nouvelle économie qui “ambitionne de créer un nouveau schéma d’organisation sociale tirant parti de la connectivité généralisée et à bas coût. Une organisation axée sur la coopération, en rupture avec le système hiérarchique bâti sur la loi de la compétition/élimination qui caractérise les sociétés modernes.


Faire parler les données

Alors que tous les fantasmes s’expriment sur l’exploitation de nos données personnelles et le développement de l’intelligence artificielle, Cynthia Fleury, Professeur de philosophie politique et psychanalyste met l’accent, dans cettechronique, sur la dernière publication d’Eric Sadin : la Vie algorithmique. Critique de la raison numérique (Éditions l’Échappée, 2015) : “Éric Sadin raconte comment la numérisation envahit nos quotidiens avec notre « consentement », qui ne sait plus à quoi il consent. En fait, parler n’intéresse plus. Faire parler les données, voilà le nouveau sésame.
> Eric Sadin sera l’invité des Rendez-Vous du Futur le 16 juin prochain


Toute extension de la surveillance nécessite d’étendre ses contreparties

Les caméras de corps portées par les policiers américains font débat. Elle peuvent s’avérer utiles pour attester du respect des agents dans l’exercice de leurs fonctions mais, en contrepartie, les vidéos générées ouvrent la possibilité de procéder à des analyses par reconnaissance faciales. Au delà des possibilités qu’offrent l’outil technologique, le cadrage juridique est fondamental et il doit se faire en concertation avec les citoyens. Des associations se sont emparées de la question. Dans leur manifeste, elles “demandent que le développement des caméras de corps soit assortie de contreparties : un nouveau pouvoir doit aussi construire son propre contre-pouvoir, c’est-à-dire son système d’encadrement, de contrôle et de régulation.


Nicolas Oppenot

 

La Revue du Net #6

Le Jeu 28 mai 2015

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5 faits marquants repérés chaque semaine

"Pour ne pas être programmé, il faut programmer"

Mardi 26 mai, Frédéric Bardeau était l’invité du FIRST, le “before” des Rendez-Vous du Futur. Co-Fondateur de l’école du code Simplon, son champ d’action passe en 2 ans de Montreuil à bientôt Bamako et bien au delà, avec l’initiative de La Semaine du Code en Afrique que Simplon coordonne. Objectif : “mettre entre les mains des jeunes Africains les outils et compétences informatiques dont ils ont besoin pour réussir au 21ème siècle et contribuer activement à l’essor économique du continent.


L’âge du Faire

Plongé dans les “HackerSpaces” de la baie de San Francisco, Michel Lallement révèle dans son ouvrage “L’âge du Faire” le potentiel “disruptif” (le mot est à la mode) de ces espaces où de nouvelles formes de travail sont expérimentées jusqu’à en faireune démarche artistiqueSelon Dominique Meda, cette enquête met “extrêmement bien en évidence comment ces organisations, non vouées à l’efficacité productive, ont réussi à transformer le travail mais également à créer, à partir même de ces activités non coordonnées, de véritables communautés dans lesquelles s’inventent de nouvelles façons de faire du lien et sans doute de la politique.


Datanomics 

L’accès à un champ toujours plus vaste de données offre de nouvelles opportunités dans de nombreux domaines économiques et sociétaux. Pour accompagner ceux qui cherchent à générer de la valeur à partir de ces big data, la communauté Without Model propose des clés de compréhension. Après un travail de plus d’un an et la consultation de nombreux experts, les conclusions sont livrées dans cette publication : “Datanomics, les nouveaux business models des données”.


Les retailers s’intéressent au partage

Les distributeurs ont été les premiers impactés par le tournant de l’économie du partage, en tant qu’intermédiaires court-circuitables dans les relations entre les producteurs et les consommateurs. A présent, ils se ressaisissent et inventent denouvelles combinaisons collaboratives impliquant certaines parties prenantes de leur éco-système. Il s’agit par exemple de proposer l’échange de compétences en bricolage avec la plateforme Troc’heures de Castorama ou de déléguer une partie du service client, de la livraison … tous les domaines sont concernés ! Sans compter le partage en B to B qui commence à faire des émules dans les entreprises, même si, selon Gaëtan de Sainte Marie, directeur d’une centrale d’achats regroupant 4.000 adhérents, cela prendra du temps : « Il est déjà difficile de convaincre les dirigeants de PME de collaborer autour d’achats non stratégiques, parce que cela est souvent vu comme une perte de contrôle. Pourtant, quand ils le font – par exemple en s’associant pour négocier ensemble – ils se rendent compte que cela peut être une arme très puissante. Mais de là à ce qu’ils acceptent de partager leurs actifs… »


Handicap et numérique

La révolution numérique est bien là : dématérialisation, accélération des échanges, réseaux sociaux, imprimantes 3D. Oui elle est bien là, et pleine de promesses pour compenser le handicap dans les sphères de l'emploi, la vie sociale, culturelle et sportive. Aujourd'hui, de nombreuses solutions apparaissent principalement pour le handicap moteur ou sensoriel. Ici des applications pour ajuster l'affichage sur écran (taille, couleurs, ...), lire des informations écrites, là des devices adaptés, là des sites qui référencent les établissements accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Au-delà de cette fonction de compensation proposée par le numérique, n'oublions pas non plus sa fonction de médiation (communication, acquisition de compétences), par exemple pour des élèves souffrant de troubles de l'apprentissage ou de la concentration.
Depuis ce mercredi, l'école d'ingénieurs de Lorient accueille Les Premières Rencontres Handicaps et Numérique. Les échanges sont à suivre sur tweeter avec le hashtag #RHN2015

Nicolas Oppenot
et Charles-Antoine Berthonneau