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Le Jeu 21 mai 2015
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5 faits marquants repérés chaque semaine
Lost in transition ?
Depuis mercredi, les acteurs de l’économie collaborative sont réunis au Cabaret Sauvage, à Paris où se tient la 3ème édition du Festival OuiShare. Trois jours pour échanger sur les enjeux, les défis et les dérives de cette nouvelle façon de “faire société”. D’après Antonin Léonard, membre fondateur du collectif OuiShare, un cap a été franchi : un âge 2 de l'économie collaborative se dessine. Pour qualifier cette étape, le thème “Lost in Transition” a été retenu. “Perdu”, oui, car tout reste à construire, comme le soulignait en introduction Charles Eisenstein. Un état des lieux paraît ce 21 mai aux éditions Rue de l’Echiquier sous le titre : “Société collaborative, la fin des hiérarchies”. Les bases conceptuelles issues de l’expérience de pratiques collaboratives y sont jetées pour permettre à chacun d’entrer dans la danse : “Notre vision de la société collaborative est inclusive. Il y a de la place pour tous, entrepreneur et activiste, freelance et employé, startup et association, jeunes et vieux, disruptif et disrupté.”
Les élites bousculées par le numérique
Le numérique a un impact fort sur la hiérarchie des pouvoirs. La société tend à se réorganiser de façon plus horizontale, ce qui n’est pas toujours bien perçu par les élites. A cela s’ajoute le poids considérable des GAFA qui met au défi les politiques d’assumer leur rôle de régulateur : "Les capacités des mémoires augmentent en flèche, l'intelligence artificielle progresse, les processus s'emballent et Google est le lieu de concentration de pouvoir le plus considérable du moment. Nous assistons à une privatisation des forces les plus actives de la planète." déclare Laure Bélot, auteure de “La déconnexion des élites“. Dans cet ouvrage, elle fait état du décalage entre le progrès et les élites et, par ricochet, avec les citoyens. Elle sera l’invité desRendez-Vous du Futur du 26 mai prochain.
Faut-il apprendre le code en classe ?
A en juger par les réactions au tweet de l’Elysée annonçant l’enseignement du code dans le programme scolaire, le sujet fait polémique !
"À partir de la rentrée 2016, dès le primaire, les élèves seront initiés au codage" #EcoleNumerique
— Élysée (@Elysee) 7 Mai 2015
Pourtant, "il y a le même intérêt à apprendre le code qu'à apprendre le latin", selonNicolas Glady, professeur de micro-économie à l'ESSEC. C’est la tendance dans plusieurs pays, mais encore faut-il que notre système éducatif soit prêt à l’intégrer, comme le souligne Gilles Babinet : “Cela doit prendre la forme d’initiations et d’éducation inversée, c’est-à-dire que l’on apprend chez soi pour valider les compétences en classe. Le code est un bon substrat pour intéresser les élèves et leur apprendre à apprendre. Je pense que nous allons parvenir à l’instaurer, mais notre système éducatif est malade. Il faut d’abord commencer par le soigner”.
Un contrat familial sur le numérique proposé par ... la Police !
C’est d’Espagne que vient cette initiative. Déjà très active sur tweeter (1,58M d’abonnés), la Police Nationale Espagnole propose dorénavant un contrat entre parents et enfants pour les guider dans l’usage des outils digitaux. Avec leurs mots : « il s’agit d’une proposition du groupe Réseaux sociaux de la police nationale pour les parents et leurs enfants mineurs de moins de 13 ans afin qu’ils établissent avec eux quelques règles de bon usage (sûr, privé, respectueux) de leur smartphone, tablette, ordinateur ou autre outil connecté au moment d’acheter un nouveau gadget à leur enfant. »
Vous avez du mal à vous concentrer ?
Microsoft s’est penché sérieusement sur les impacts de nos outils connectés sur notre capacité de concentration. Il en ressort un résultat aussi étonnant qu’alarmant :les poissons rouges auraient une capacité à rester concentrés supérieure à la nôtre ! Fortement sollicités par les fils d’actualités et autres alertes intempestives, nous gagnons, en revanche, du galon en “multitasking”. Attention toutefois à ne pas se retrouver seul dans le bocal en relevant la tête !
Nicolas Oppenot
Le Lun 11 mai 2015
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5 faits marquants repérés chaque semaine
Quel avenir pour le travail ?
Deux avis controversés sur l’économie collaborative : d’après Rachel Botsman, de l'Université d'Oxford, la “sharing economy” est en train de transformer le marché du travail au bénéfice de millions de personnes. En revanche, selon Andrew Keen, les travailleurs ne sont pas assez protégés et se retrouvent floués. Quoiqu’il en soit, les initiatives innovantes se dénichent dans la société civile. Anne Dhoquois les a rassemblées en mettant en relief les actions du Pacte Civique. Le plein emploi ne serait pas une utopie. Elle propose des pistes pour nous tous, entrepreneurs en puissance, dans son dernier ouvrage.
A consulter sur le même thème : notre forum Travail et Numérique ainsi que le dossier Travailler Demain et les entretiens avec Bernard Stiegler de Culture Mobile.
Le numérique au service des psys
IBM investit dans le marché de la psychiatrie. A partir de l’analyse de conversations numériques, d’échanges sur les réseaux sociaux, de requêtes sur les moteurs de recherche et de toute autre donnée personnelle, le programme IBM Watson Personality brosse le portrait d’un individu.
“Il utilise l'analyse linguistique pour déduire des caractéristiques sur la personnalité, les besoins intrinsèques, et les valeurs d'un individu” précise un membre d'IBM. La question est de savoir jusqu’à quand le psychanalyste arrivera à justifier son expertise ?
Designer sa mort
Comment améliorer notre fin de vie ? Quelles traces mémoires souhaitons-nous laisser ? Quelle technologie mettre à notre service ? Dans cet article, James Pallister fait le point sur les dernières tendances en vogue pour “designer” sa mort. La recherche de sens est au coeur de la démarche.
“Une nouvelle génération de designers répond à cet appel, avec de nouvelles idées stimulantes. Quand la technologie est bien conçue, elle peut aider à améliorer chaque instant de la vie, pourquoi nous abandonnerait-elle dans la mort ?”
Dans 7 ans, plus de Web ?
D’après Andrew Ellis, vu le développement vertigineux d’internet et la production exponentielle de données, nous n’aurions plus beaucoup d’années devant nous pour surfer !
"Nous commençons à atteindre un point, dans notre labo de recherche, où nous ne pouvons plus faire passer une seule donnée supplémentaire à travers un câble optique" explique t’il au Daily Mail.
Plus de données demande plus de câbles et donc des investissements supplémentaires à imputer sur les consommateurs. Allons-nous vers un accès à internet à deux vitesses ? “Cette prédiction sert à dire qu’on ne gagne pas assez d’argent, qu’il faut des investissements.” précise Clément Cavadore, consultant et membre du conseil d’administration de France IX, le principal nœud de l’Internet français – où fournisseurs d’accès et de contenus connectent leur réseau. Dans le doute, Pablo Servigne, co-auteur de « Comment tout peut s’effondrer » propose des clefs pour survivre dans “le monde d’après” !
Mettez vos idées au clair sur l’internet des objets
France Stratégie est un organisme de réflexion, d’expertise et de concertation, rattaché au Premier Ministre, qui missione des experts pour le traitement de grands sujets de société. Le nouveau format d’émission intitulé “Les Idées au Clair” a pour objectif de rendre accessible ces sujets. Pour la première édition, focus sur les objets connectés avec pour invité l’économiste Lionel Janin et Mehdi Chouiten, scientifique spécialiste de la data.
Le Mer 06 mai 2015
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5 faits marquants repérés chaque semaine
“Le numérique déroutant”
C’est le titre donné à une étude réalisée par la Banque Publique d’Investissement, en collaboration avec Olivier Sichel. Objectif : démontrer que le numérique, en bouleversant les chaînes de valeur, représente une réelle opportunité pour les PME. Des marchés jusque là “réservés” à quelques entreprises s’ouvrent à de nouveaux entrants, bousculant les habitudes en place.
Cette infographie résume les grands points à retenir. Reste à choisir sa position : être dérouté ou dérouter !?
Pour un nouveau contrat social dans notre société collaborative
En introduction au huitième numéro de la Revue du Cube, Joël de Rosnay propose de revoir notre “contrat social” alors que notre économie traditionnelle a été “déroutée” par le numérique : “Les critères de la société industrialiste et de l’économie de marché ne s’appliquent plus face au « précariat » et à ses valeurs, aux « freelancers » (adeptes du travail intermittent) et à l’uberisation du travail (gestion personnelle d’un portefeuille d’activités à placer en fonction de la demande). Et pourtant, croissance, emploi et activités « non solvables » pourraient être complémentaires, à condition de jeter un nouveau regard sur la situation actuelle.”
Les maker-faire font la foire à Paris
Les 2 et 3 mai, ils étaient 35000 “maker-faire” adeptes des technologies, artisans, éducateurs, inventeurs, hobbyistes, ingénieurs, clubs de science, auteurs, artistes ou encore étudiants à se réunir pour fabriquer des objets qu’ils ont imaginés. Issu de la culture web, le « Maker Movement » est présenté comme la nouvelle révolution industrielle, notamment par Chris Anderson qui précise : “Dans les 10 dernières années, on a cherché de nouvelles manières de créer, d’inventer et de travailler ensemble sur le web. Dans les 10 prochaines années, on appliquera ces leçons au monde réel.”
> Reportage de WeDemain et Makery
La vie privée en débat
Vous étiez nombreux mardi 5 mai au Numa à l’atelier organisé par le DSF. La question du jour était celle de notre vie privée dans l’espace numérique, en écho au dernier dossier piloté par Dominique Cardon. Vos propositions ainsi que les observations des grands témoins de la soirée (Laure Kaltenbach et Benjamin Smadja) feront l’objet d’un rapport qui sera publié prochainement sur notre site. En attendant, revivez en images et en tweets les échanges riches et variés !
Pendant ce temps, la loi sur le renseignement passait à l’Assemblée Nationale. Beaucoup de réactions dans les medias invitant à la prudence lorsqu’on aborde cette proposition de loi sous l’angle des Big Data, de la Sécurité et des Libertés. Reste àpasser le Sénat. Et d’ici là, vous pouvez toujours commencer à prendre vosprécautions !
Renforcer la confiance entre les acteurs de l’économie numérique
Gilles Babinet et Robert Vassoyan proposent, dans un rapport publié par l’Institut Montaigne, quatre axes d’actions pour coordonner les actions de la puissance publique et des acteurs privés : diffuser l’excellence technologique dans le tissu économique, garantir la confiance entre les acteurs, renforcer la gouvernance du numérique et l’influence de France, et enfin répondre aux nouveaux besoins de compétences.
Atelier DSF : notre vie privée à l'heure du numérique
Le Mar 05 mai 2015
Suivi de l'atelier
et réalisation du storify
Le Jeu 30 avr 2015
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5 faits marquants repérés chaque semaine
Exploiter les big data tout en respectant la vie privée
En écho à notre nouveau dossier sur la vie privée et les données personnelles, et àl’atelier qui se tiendra le 5 mai au Numa à Paris, voici un échange autour de la confiance et de la garantie de cette confiance, à l’occasion des Techdays 2015
Il est question de la responsabilité des entreprises. Selon Marc Mossé, “il faut s’emparer de la question du respect de la vie privée et l’intégrer au design des services, dès la conception”. Laure Kaltenbach évoque la Déclaration des Droits de l’Homme Numérique : “Ce sujet est perçu soit de manière technique soit juridique. Mais, pour nous, c’est avant tout un sujet culturel et éthique. Un sujet qui nous concerne tous, et pas seulement nous, Français.”
Enfin, Tristan Nitot rappelle qu’en donnant 5€ par an, on pourrait s’offrir un facebook sans publicité ni exploitation de données. Un constat qui amène à se poser des questions sur la mutualisation citoyenne de nos réseaux sociaux.
Le P2P permettra t’il de se réapproprier le monde ?
“La révolution pair à pair induit que la production émane de la société civile. Les citoyens contribuent à des biens communs et l’économie se crée autour. Le capitalisme, au contraire, cherche d’abord le profit.”
Pour Michel Bauwens, le P2P devrait même permettre de nous sauver ! C’est ce qu’il analyse dans son dernier ouvrage "Sauver le Monde - Vers une société post-capitaliste avec le peer-to-peer" aux éditions Les Liens qui Libèrent.
> Il était l’invité des Rendez-Vous du Futur mardi 28 avril.
> A lire également, ses interviews dans Libération et Rue89
Ou allons-nous tout confier à nos assistants numériques ?
Evgeny Morozov rappelle dans The Guardian que pour Hal Varian (Google), les assistants numériques vont être tellement efficaces que tout le monde en voudra un. Et les alertes actuelles sur la vie privée ne seront que de l'histoire ancienne !
“Aujourd’hui, chez les assistants personnels des riches, l'équilibre du pouvoir est clair : le maître domine le serviteur. Avec Google Now, ce sont les pauvres qui sont les véritables “assistants virtuels" de Google - en aidant à amasser des données qui deviennent monétisables.”
#sharevolution : le bilan des recherches de La Fing et Ouishare
“Depuis février 2014, la Fing, Ouishare et leurs partenaires ont mené ensemble un projet de R&D collaborative autour de la consommation collaborative, baptisé Sharevolution, dans le but de produire de nouvelles pistes de connaissances, de réflexions et d’innovation. Après la piste consacrée à la partagabilité des objets, celle consacrée aux hubs de partage et celle explorant les problématiques de gouvernance et de financement, voici la dernière synthèse de ces réflexions, consacrée aux finalités sociales de la consommation collaborative.”
> Les 3 synthèses sur InternetActu
La fracture numérique comme limite des ambitions sociales
Selon une étude d’Eurostat, 12% des Français affirment n’avoir jamais utilisé Internet de leur vie. Ils sont 39% en Roumanie.
“Celui qui bosse, drague, achète ses billets de train, discute des heures, commente ou perd du temps sur Internet a tendance à l’oublier : 42% de la population mondiale est connectée, c’est-à-dire que la majorité des habitants de cette planète ne le sont pas.”
> Les déconnectés ou mal-connectés du numérique par Emilie Brouze dans Rue89
Rendez-Vous du Futur avec Michel Bauwens
Le Mar 28 avr 2015
Monsieur Tweet sur le plateau !
Et réalisation du storify
> http://www.rendezvousdufutur.com/archive.261.Michel-Bauwens
Théoricien, auteur et conférencier, Michel Bauwens traite les sujets technologiques et culturels innovants.
Fondateur de la Fondation Peer-to-Peer, il souhaite démontrer la force du modèle « pair à pair » qui permettrait à chacun d’entre nous de collaborer, créer ensemble en partageant nos connaissances librement. Partant d’un système fondé sur une logique d’ « open source », chacun aurait la possibilité de contribuer au développement de l’autre et pallier à ses besoins.
A long terme, le « Peer-to-Peer » serait alors une réponse aux failles de notre société telles que les injustices sociales, la dégradation des relations humaines et, bien entendu, les dommages environnementaux. La réorganisation citoyenne semble être au cœur de ses préoccupations, se mobilisant alors pour faire table rase de l’individualisme ambiant.
Le Lun 20 avr 2015
> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM
5 faits marquants repérés chaque semaine
La conversation sous toutes ses formes
La semaine dernière avait lieu, à Paris, le Festival des Conversations. L’occasion de faire un tour d’horizon de l’évolution de nos espaces d’échange, qu’ils s’effectuent en face à face ou dans la sphère numérique. Psychologues, auteurs de bande dessinée, photographes, ethnologues, spécialistes du web ou jeunes étudiants ont échangé leurs points de vue. Histoire de renverser certaines idées reçues sur la jeune génération, nous retiendrons le témoignage de deux jeunes filles lors de la rencontre organisée à la Médiathèque Alexandre Jardin d’Asnières. Les plus accrocs aux réseaux sociaux ne sont pas ceux que l’on croit d’après elles :
> Retrouvez également nos articles couvrant les 3 journées du festival :
Bulles de Conversation
Les conversations des jeunes à l’ère du numérique
La conversation, entre enjeux et plaisir
Les signaux à surveiller
Chaque année, l’AEC (Agence des Initiatives Numériques d’Aquitaine), propose un tour d’horizon de ce que nous réserve le monde digital. Depuis la Cité Numérique, futur espace de convergence des acteurs du numérique sur la métropole bordelaise, Antoine Chotard nous livre son regard de veilleur et prospectiviste en matière d’économie collaborative, d’intelligence artificielle, de big data, d’impression 3D ou autre tendance disruptive.
> Retrouvez la vidéo de la conférence
> Interview d’Antoine Chotard : l'impact du numérique sur l'évolution des métiers
Antoine Chotard (AEC) par digitalsocietyforum
> + d'infos sur le site de l'AEC
> + d'infos sur le Forum du Printemps Numérique du 29 mai prochain sur les carrières digitales
Nous nous démarquons du robot par notre créativité
Les robots parviendront-ils à se substituer aux initiatives créatrices de valeur ? C’est une des questions que s’est posé le cabinet Roland Berger dans son rapport sur les transformations digitales. Beaucoup de métiers sont menacés de disparaître dans la prochaine décennie et principalement ceux à caractère répétitif, qu’ils soient manuels ou intellectuels. Les tâches préservées seront "celles qui requièrent créativité, sens artistique, intelligence sociale ou contact humain".
> Retrouvez l’article de Dominique Nora dans le Nouvel Observateur (8 avril 2015)
> Ce panel de 25 métiers impactés par la robotisation, dans le Journal du Net (5 novembre 2014)
> Et ces 45 métiers qui devraient apparaître, dans le magazine We Demain (2 juin 2014)
Des méthodes collaboratives et frugales pour favoriser l’innovation en entreprise
Pour Bertrand Marquet, cofondateur du Garage, le fablab d'Alcatel-Lucent, c’est au sein des fablabs que les entreprises peuvent puiser les principales ressources d’innovation. Par leur fonctionnement collaboratif, ils incitent les collaborateurs à inclure l’ensemble de leurs employés dans la prise de décision et créent ainsi un cercle vertueux qui génère de la confiance et de la productivité. D’autre part, l’entreprise teste plus rapidement des idées émergentes en favorisant les solutions “frugales” consistant à faire plus avec moins : “Une dimension qui nous vient des pays en développement, qui nous réapprennent à innover. Plutôt que d'investir plusieurs centaines de milliers d'euros dans un prototype où on doit tout faire du premier coup, on prône l'itération rapide avec peu de moyens. Même si on fait un premier proto de bric et de broc avec des bouts de cartons, au moins ça va le rendre tangible et on va le mesurer au fur et à mesure.”
> Retrouvez l’interview de Bertrand Marquet dans Industrie & Technologies (25 mars 2015)
> Autour de la notion de frugalité, découvrez l’innovation Jugaad portée par Navi Radjou
Un regard pluriel et positif sur l’avenir
Mathieu Baudin a fondé L’Institut des Futurs Souhaitables en 2012 dans le but d’ouvrir un espace de réflexions partagées sur un temps long pour réinventer de nouveaux modèles. Le 10 avril dernier l’Institut lance la campagne des Conspirateurs Positifs qui encourage à se tourner vers l’avenir de façon résolument positive. Des “lab sessions”, formations sur 6 mois, sont organisées pour réfléchir, avec des représentants de plusieurs disciplines, au monde d’après : “L’idée est de permettre la controverse intelligente, car nous pensons que la polémique d’usage dans notre pays ne mène à rien. Et les incertains finissent par prendre position. C'est une évolution collective qui profite à chacun. Et l'impact de tels changements individuels est très concret : lorsque nous faisons venir un haut responsable de La Poste, qui repart avec l'idée de créer un système d’économie collaborative au sein de sa boîte, ce sont 260 000 salariés qui sont concernés.”
> Retrouvez l’interview de Mathieu Baudin dans We Demain (14 avril 2015)
Le Jeu 16 avr 2015
Précommande du coffret de D2Kabal sur Bandcamp
> d2kabal.bandcamp.com