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Atelier du DSF sur l'Attention à l'heure du numérique
Le Mer 14 oct 2015
> COUVERTURE DE L'EVENEMENT : LiveTweet, Interviews
Abondance d’informations, sollicitations permanentes, multi-tasking, …Ces changements nous touchent tous dans notre vie quotidienne connectée. Vous avez été nombreux à venir échanger sur votre expérience à ce sujet. Retour en images, en sons et en tweets !
Pour cette 30ème édition des ateliers du DSF, nous avions le plaisir de vous recevoir à l'Archipel pour échanger autour du dernier dossier paru dans notre forum sur l'attention et l'abondance informationnelle. Nos équipes de e-reporters, notre dessinatrice Tatienne, les participants connectés à leur compte twitter et les internautes ont été attentifs aux riches contributions des uns et des autres.
Nous vous proposons de revivre ce moment, légèrement altéré par un élément perturbateur, à travers un récit en tweets, un florilège de dessins croqués sur le vif et deux interviews à chaud de nos grands témoins Yan Claeyssen et Catherine Lejealle.
Les interviews des grands témoins de la soirée
Catherine Lejealle, Ingénieur télécom et sociologue, Professeur associé à Paris School of Business, Auteur de "J'arrête d'être hyper connecté, votre détox digitale en 21 jours"
Yan Claeyssen, Directeur Général de Publicis ETO
Le Sam 10 oct 2015
> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM
> 5 faits marquants repérés cette semaine du 5 octobre
Axelle Lemaire lance un réseau national de "médiation numérique"
Le vivre ensemble passe aujourd'hui par la connexion de tous les citoyens à internet. Dans sa lutte contre la fracture numérique, la secrétaire d'Etat au numérique Axelle Lemaire lance un réseau national de "médiation numérique", afin de mieux structurer les "10.000 lieux" et différentes initiatives "en faveur du développement des usages numériques pour tous" :
"Avec le réseau national de la médiation numérique, nous offrons un outil performant à l'ensemble des professionnels, formateurs et médiateurs, qui travaillent au quotidien pour développer l'accès au numérique pour tous, partout en France"
La confiance, l'avantage concurrentiel de l'Europe face aux géants du web
L'Europe s'imposerait (enfin) dans ce monde numérisé gouverné par les données personnelles. Le 6 octobre dernier, le Safe Harbor a été invalidé par la Cour de justice de l'Union Européenne : les USA ne peuvent plus récupérer nos données pour en faire ce qu'il souhaitent.
En 2014, c'était sur le droit à l'oubli que s'était exprimée l'Europe. A travers ces deux décisions, notre continent semble vouloir s'activer sur le terrain mondial de la data.
Ce véritable chantier des données personnelles en Europe peut commencer à faire trembler les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon)...
Prendra-t-on demain sa complémentaire santé chez Google?
Une course folle s'est engagée entre les assureurs et les grandes firmes collectrices de nos données numériques pour prendre le lead sur le marché de la Santé. Avec l'apparition des objets connectés à nos moindres mouvements, les Big Data connaissent un développement colossal : "Le rythme avec lequel la plupart des consommateurs disséminent une multitude de données personnelles, consciemment ou pas, est de plus en plus frénétique, et ne peut que s’accélérer avec l’arrivée des objets, voitures et autres vêtements connectés (...)" précise Fabrice Epelboin, serial entrepreneur dans le numérique, et auteur de cet article.
Livraison collaborative : bientôt tous porteurs de colis ?
Un sujet qui fait écho au dossier sur la consommation collaborative : le covoiturage de colis ! Entre des livraisons d'objets trop volumineux ou fragiles et des coûts parfois dépassant le prix de l'objet en lui-même, des startups ont imaginé une alternative à tout cela. We Demain présente 5 plateformes collaboratives qui promettent d'améliorer les délais, les coûts et les modes de distribution.
Un intérêt économique mais aussi écologique puisque ces innovations participatives réduisent les émissions de CO2 : au lieu de créer de nouveaux trajets, nous profitons de ceux effectués par les particuliers.
Les algorithmes détruisent-ils l’environnement ?
A quelques jours de la COP21, une étude du GeSI (Global e-sustainability Initiative) révèle que Internet pollue autant que le trafic aérien mondial.
Un sujet sensible dont s'est emparé un collectif international de chercheurs qui milite pour la création d’un « Code de la biosphère » à même de contrôler les algorithmesqui participent, selon eux, à la destruction de l’environnement.
Une thématique abordée à Lyon, vendredi dernier, lors de la conférence organisée par EcoInfo sur le thème "Internet & Réseaux : ça pèse dans le réchauffement climatique ?"
Nicolas Oppenot et Laura Beaubois
Laïcité et Vivre Ensemble : Conférence à La Rochelle
Le Ven 02 oct 2015
Conférence à La Rochelle organisée par le Conseil de Développement
Couverture de l'événement pour la Coordination Nationale des Conseils de Développement
Retransmission / LiveTweet / Interviews
> http://www.conseils-de-developpement.fr/laicite-vivre-ensemble/
Le Ven 02 oct 2015
> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM
> 5 faits marquants repérés cette semaine du 28 septembre
Joseph Stiglitz minimise l'impact de l'économie collaborative
Invité des Rendez-Vous du Futur le 1er octobre, Joseph Stiglitz, prix Nobel d'Economie, a précisé sa position sur le poids de l'économie collaborative. Comme il l'affirme dans cet article, selon lui, elle ne pèse pas de façon significative dans l'économie : les grandes plateformes collaboratives (Uber, AirBnB, ..) représentent des dizaines de milliards de dollars, et pourtant, si on ne considère que la valeur ajoutée de ces secteurs d'activité, elle n'atteindrait que 3,4 milliards de dollars tous pays confondus. Cela s'explique par le fait que les échanges collaboratifs rentabilisent des actifs déjà existants : "Uber utilise des vraies voitures, avec de la vraie essence dans le réservoir et en principe de vrais chauffeurs, autant d’éléments tangibles déjà comptabilisés dans notre bon vieux PIB.". C'est la raison pour laquelle Joseph Stiglitz, et d'autres économistes, proposent de revoir son mode de calcul.
"Oui, le numérique est une chance pour construire l’éducation de demain"
Alors que le rapport Pisa paru récemment remet en cause les bienfaits du numérique dans la réussite scolaire, Benoit Thieulin, Président du Conseil national du numérique et Jean-Marc Merriaux, Directeur général du Réseau Canopé, du Clemi, et acteur du numérique éducatif apportent un point de vue plus nuancé. Ils mettent l'accent surtoutes les opportunités qui s'ouvrent en matière de travail collaboratif : "La transversalité, qui constitue les fondements de la révolution numérique, doit nous amener à rééquilibrer la puissance du disciplinaire sur celle des compétences, elle doit aussi démultiplier le travail collaboratif et stimuler de nouvelles formes de créativité. La créativité sera le moteur essentiel pour construire une école du XXIe siècle qui devra faire face à une transformation profonde de nos métiers d’aujourd’hui."
Management RH Pour travailler autrement, on fait comment ?
La réforme du droit du travail est officiellement en cours. Elle laisse poindre une forme de transfert de responsabilité vers l’entreprise quant à l’organisation du travail. Mais travailler autrement ne s’impose pas à coup de décrets. Les évolutions managériales et technologiques ont un impact bien plus important que le politique : "Partout, le numérique a contribué à favoriser l’ouverture nécessaire au processus de mutation global de l’économie, en libérant entreprises, collaborateurs et travailleurs."affirme Philippe Morel, Président de Nextdoor.
La consultation sur la Loi pour une République numérique n’est pas qu’un gadget politique
Le 26 septembre dernier, Manuel Valls et Axelle Lemaire ont lancé une nouvelle consultation publique autour du projet de Loi pour une République numérique. Pendant trois semaines, ils vont recueillir les avis et propositions de différents experts. Un fablab organisé pour l'occasion à Matignon a même permis de donner la parole à une centaine d'étudiants en droit. L'enjeu est à la fois d'innover dans la co-écriture d'une loi et de porter ces méthodes à l'international.
Les Twictées : nouvelles formes de dictées à l’ère du numérique et des réseaux sociaux
A l'heure d'un enseignement de plus en plus numérique, avez-vous pensé à faire desTwictées ? L'enseignant dicte une phrase de 140 signes maximum (pour que cela puisse rentrer dans un tweet) et après l'avoir recopiée au stylo, les élèves envoient la phrase qu'ils pensent être bien orthographiée par message privé à une autre claisse, via tablette, ordinateur ou téléphone. Il s'agit d'un exercice collaboratif, favorisant les échanges entre écoles, promotions, élèves et mêlant nouvelle technologie.
D'ailleurs, « contrairement à ce que l’on pourrait facilement penser, l'usage régulier des réseaux sociaux par les élèves, ne prédispose pas au règne du langage sms ». L'usage d'un réseau social ayant pour objectif la pédagogie : une aubaine pour les enseignants et les jeunes, grands manipulateurs de ces outils.
Nicolas Oppenot
Le Ven 25 sept 2015
> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM
> 5 faits marquants repérés cette semaine du 21 septembre
Lancement de la Grande Ecole du Numérique
Le 17 septembre dernier, François Hollande lançait officiellement la Grande Ecole du Numérique. Une initiative qui rebondit sur l'élan insufflé par des structures existantes dont une cinquantaine seront labellisées par l'Etat d'ici la fin de l'année :
"Nous ne partons pas de rien. Il y a déjà eu beaucoup de choses en matière de formation numérique, a précisé le président de la République. On ne nous a pas attendus. D’abord, dans le monde associatif : Simplon, qui, à Montreuil fait beaucoup pour la diffusion et la formation au numérique, WebForce3, l’Ecole 42, l’Université de Haute-Alsace… Nous voulons les rassembler et les réunir.".
A noter que ces cursus s'adressent principalement aux élèves en difficulté. Des bourses leur seront attribuées et les organismes obtiendront des dotations de 70.000€.
Pour Frédéric Bardeau, co-fondateur de Simplon, "L’initiative va crédibiliser et institutionnaliser la démarche que nous avions déjà auprès des territoires et des collectivités, et donnera une légitimité très forte auprès des employeurs."
"Oui, le numérique est une chance pour construire l’éducation de demain"
Alors que le rapport Pisa paru récemment remet en cause les bienfaits du numérique dans la réussite scolaire, Benoit Thieulin, Président du Conseil national du numérique et Jean-Marc Merriaux, Directeur général du Réseau Canopé, du Clemi, et acteur du numérique éducatif apportent un point de vue plus nuancé. Ils mettent l'accent sur toutes les opportunités qui s'ouvrent en matière de travail collaboratif : "La transversalité, qui constitue les fondements de la révolution numérique, doit nous amener à rééquilibrer la puissance du disciplinaire sur celle des compétences, elle doit aussi démultiplier le travail collaboratif et stimuler de nouvelles formes de créativité. La créativité sera le moteur essentiel pour construire une école du XXIe siècle qui devra faire face à une transformation profonde de nos métiers d’aujourd’hui."
L’accès à Internet bientôt autorisé lors des examens universitaires ?
A l'heure où le numérique transforme les formes d'enseignement et d'apprentissage, la question de l'utilisation d'Internet pendant les examens universitaires se pose. Le comité pour la Stratégie nationale de l'enseignement supérieur (StraNES) a récemment remis un rapport à François Hollande dans lequel des propositions en phase avec les nouveaux usages du numérique dans le milieu de l'éducation ont été soulevées. Plusieurs idées en ressortent : l'étendue d'un environnement numérique de travail, l'autorisation d'accès à Internet pendant les évaluations, un renouveau des campus, pour qu'ils soient plus intelligents, connectés et numériques...
Pour les rapporteurs, il s'agit d'une étape "inéluctable" pour que la formation de demain coïncide avec "le monde qui nous entoure".
La technologie accusée de perturber notre attention
En 2004, des universitaires américains ont observé que la capacité d'attention à une tâche était constante en moyenne 3 minutes avant d'être perturbée par une nouvelle sollicitation. En 2014, on ne compte plus qu'une minute. La technologie est la grande accusée. Des services, applications et dispositifs sont développés pour accroître la capacité d'attention, mais les chercheurs ont peu d'espoir que leurs effets soient bénéfiques.
Dominique Rousseau : « Le numérique signe la fin du droit des Etats »
En préambule au Monde Festival, Laure Bélot, a publié une série d'interviews. Danscelui-ci, nous retrouvons Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, qui aborde la question de l'évolution du droit face aux transformations que le numérique induit dans notre société.
Selon lui, "en 2016, un nouveau monde commence, fait du pluralisme des conceptions de vie, d’espaces post-nationaux de délibération, de revenus détachés de la force de travail, d’institutions mondiales de décision en matière de santé, d’environnement, de climat, d’alimentation…" mais avec toujours le Droit comme ciment du vivre-ensemble. A condition de le revisiter pour qu'il s'adapte aux modes de vie contemporains.
Nicolas Oppenot
Le Ven 18 sept 2015
> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM
> 5 faits marquants repérés cette semaine du 14 septembre
A quand le surf rémunéré ?
La valeur est dans la donnée, et la donnée, ce sont les internautes qui la produisent. A chaque navigation sur le web, chaque appréciation de contenu ou chaque déplacement géolocalisé, nous laissons une trace qui constitue une information précieuse pour les géants du net. Les sociologues Antonio Casilli et Dominique Cardon en débattent dans un ouvrage qu'ils viennent de publier : Qu’est-ce que le Digital Labor ? et développent le concept de «digital labor» et de «revenu de base universel» obtenu en taxant les grandes firmes numériques. Entretien.
Droit d'auteur : «Le partage numérique est une chance»
Depuis le 10 septembre, le Syndicat national de l'édition diffuse un réquisitoire nommé "La gratuité c'est le vol" contre la réforme européenne du droit d'auteur, qui mettrait en danger la création française au profit des GAFA. Adrienne Charmet-Alix, de l'association la Quadrature du Net, militante de la première heure pour la légalisation du partage hors marché, n'est pas de cet avis. Elle s'en explique dans cette interview.
Plus large est le réseau social, plus grande sera la créativité
Plus vous "networkez" en ligne, plus votre créativité s’accroît.
Selon une étude à paraître dans le Journal of Applied Psychology, les réseaux sociaux en général, qu'ils soient professionnels ou non, peuvent constituer une base de connaissances et d'idées pouvant nourrir la créativité des professionnels.
Que vous soyez sur Linked In, Facebook, Twitter ou Viadeo, vous pouvez en retirer des opportunités d'emplois, de marchés mais aussi d'innovations.
Il faut continuer de cultiver notre réseau pour augmenter notre créativité et notre imagination.
Le numérique à l'école n'est pas une garantie de performances
Le rapport PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) de l'OCDE sur les compétences numériques, publié ce 15 septembre met l'accent sur le fait que les pays les mieux "connectés" ne sont pas ceux qui obtiennent les meilleurs résultats scolaires. De plus, en France, la fracture numérique s'avère très réduite : 96 % des élèves défavorisés ont accès à Internet chez eux. La question se pose donc d'orienter les budgets davantage sur la formation que sur les équipements, afin de mieux utiliser les outils numériques déjà présents.
Votre smartphone sait quand vous vous ennuyez
Capter votre attention au moment même où vous commencez à vous ennuyer ? C'est maintenant possible grâce à des chercheurs de l’opérateur espagnol Telefonica qui ont mis au point un algorithme capable de repérer l’ennui des utilisateurs de smartphones. En voilà une solution qui va séduire les marchands du web ! Face à la déferlante de sollicitations annoncée, n'oublions pas de préserver ces moments d'inaction et de rêverie fondamentaux pour notre développement psychique, notamment chez les enfants.
Nicolas Oppenot
Le Ven 11 sept 2015
> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM
Scène issue du premier épisode la 2ème saison de "Black Mirror" : Martha découvre l'humanoïde, semblable à son compagnon décédé, qu'une compagnie lui a confectionné à partir des agissements de ce dernier sur le web.
> 5 faits marquants repérés cette semaine du 7 septembre
Un Airbnb des réfugiés pour "préparer la société à les recevoir"
A l'ère des réseaux sociaux, la société civile parvient à s'organiser en un éclair pour fédérer des énergies et collaborer à une cause commune. En témoigne l'initiative CALM (Comme À La Maison) du réseau SINGA, plateforme qui permet de rapprocher les migrants des personnes volontaires pour les héberger : "Je suis persuadé qu'il ne s'agit pas uniquement d'un élan émotionnel. Nous construisons des alternatives sur le long terme." témoigne Guillaume Capelle, l’un des fondateurs de ce projet.
Vers une école numérique pour tous
En cette rentrée 2015, le numérique gagne du terrain dans les écoles. Plus de 500 établissements bénéficient de matériel permettant d'équiper les élèves. Une étape qui permet notamment d'envisager de nouvelles méthodes d'apprentissage, comme la classe inversée : les élèves prennent connaissance du cours chez eux, à leur rythme et sont encadrés ensuite, en salle de classe, pour effectuer les exercices relatifs à la leçon.
Microsoft, qui emploie 600 personnes sur les sujets liant éducation et numérique, a été consulté, parmi d'autres acteurs, pour établir le plan gouvernemental et penser les nouveaux outils en fonction de l'évolution des méthodes : " Il faut un côté disruptif, ce n’est pas l’outil qui est important. Il faut que les professeurs puissent faire des choses qu’ils ne faisaient pas avant" , remarque Imad Bejani, directeur Education et Recherche chez Microsoft France.
Smartphones pour les enfants, ce que vous devez savoir
"A quel âge mon enfant a-t-il besoin d'un téléphone ? Lequel choisir ? Quel forfait lui prendre ?"
Marc Saltzman et Carmi Levy, deux journalistes canadiens spécialistes des nouvelles technologies, se sont penchés sur ces questions.
En ces temps de rentrée scolaire, certains parents ont peut-être hésité à acheter un téléphone à leur enfant, en se demandant quelle utilité il en aurait, si c'était le bon moment... Sujet largement débattu dans les médias et dans la société en général, voici un article (en anglais) qui répond à quelques interrogations et explique comment adopter la bonne attitude face à ce nouvel achat.
Non, le télétravail n’est pas incompatible avec le top management
Aux Etats-Unis, nous comptabilisons 3,2 millions de salariés qui travaillent en majorité depuis leur domicile. Avec l'augmentation du nombre de travailleurs indépendants, ne possédant aucun bureau "physique", la mobilité du travail tend à se répandre de plus en plus. A l'heure de l'entreprise de demain, plus libérée et digitale,le télétravail touche désormais toutes les strates hiérarchiques, de l'employé... au PDG. Ainsi, les postes de direction sont aussi compatibles avec cette méthode de travail.
Jusqu’à quel point aimerons-nous les robots ?
Serge Tisseron publie un nouvel ouvrage cette semaine : « Le jour où mon robot m’aimera. Vers l’empathie artificielle » aux Editions Albin Michel. Il y fait le constat que le phénomène d'attachement aux objets qui nous sont chers s'amplifie avec les robots et les objets connectés qui envahissent notre quotidien. Quel type de relation souhaitons nous développer avec ces nouveaux compagnons ? Quelles incidences risquons-nous de subir dans nos relations humaines ? Autant de questions que le psychanalyste propose de considérer dans le débat public : "Notre relation au monde est faite de projections incessantes de nos émotions et de nos pensées dans ce qui nous entoure, qu’il s’agisse du monde animé ou inanimé, vivant ou non vivant. Mais nous nous le cachions. Et avec le développement des robots, nous ne pouvons plus nous le cacher."
Nicolas Oppenot et Laura Beaubois
Le Sam 05 sept 2015
> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM
5 faits marquants repérés cette semaine du 31 août
"La connexion permanente est essentielle chez les migrants"
Que ce soit dans la préparation de son départ, pendant son voyage ou à destination, les usages des réseaux sont nombreux pour le migrant. C'était l'objet de notre dossier sur le "Migrant Connecté", sous la direction de Dana Diminescu de laFondation Maison des Sciences de l’Homme.
En juillet dernier, interviewée par Claire Richard pour Rue89, Dana Diminescu revenait sur l'importance du mobile pour le migrant : "Pour moi, le migrant contemporain est plus proche du navigateur que du déraciné. La figure du déraciné évoque l’image d’une personne qui coupe les liens et n’arrive pas à s’installer. Aujourd’hui, le migrant c’est plutôt quelqu’un qui a plusieurs ancrages, qui est très connecté."
Plus près de l'actualité, Julie Conti, dans cet article pour Le Temps, dresse un panorama des services que les exilés syriens trouvent sur les réseaux. Depuis la recherche d'itinéraires, au repérage des points de contrôle, en passant par l'identification de moyens de transports, le mobile est devenu incontournable et le point wifi gratuit précieux : "Grâce à ces informations, les immigrés ont moins besoin de recourir aux passeurs", précise Basel Shaloub, président de l’association Help Syria. Et à l'arrivée, des services se créent pour organiser l'accueil : en Allemagne, "Refugees Welcome", propose de connecter via un site internet des réfugiés et des demandeurs d'asile avec des personnes prêtes à les héberger.
Pour réussir, il faut boiter et penser de travers
Le philosophe Michel Serres, 84 ans, signe son soixantième livre, «Le gaucher boiteux», où il prône la recherche de chemins de traverses pour enrichir les découvertes : "Si vous interrogez les découvreurs sur la manière dont ils ont procédé, la plupart du temps ils ont découvert ce qu’ils ne cherchaient pas. La recherche scientifique, aujourd’hui, est très orientée. Ce n’est pas ainsi qu’on invente. La véritable découverte est imprévue." Dans cette interview, il évoque, entre autres, ses confrères "ronchons", l'émotion de la France qui dit "je" suis Charlie, et la révolution numérique.
Fliquer son enfant ne lui rend pas service
Il est possible aujourd'hui de mettre en place tout un arsenal d'outils pour permettre aux parents de pister leurs enfants sur les réseaux. Si cette mesure peut éventuellement rassurer les géniteurs, d'après le Commissariat à la protection de la vie privée canadien, elle envoie surtout un message fort à l'enfant qui est perçu comme une absence de confiance et un bouleversement de sa notion de vie privée. "Je peux comprendre que les parents puissent vouloir savoir si leur enfant à un problème, mais je ne pense pas que cela aide un enfant de pouvoir toujours se tourner vers ses parents quand il est en difficulté. En tant que parents, nous devons d’abord chercher à ce que nos enfants développent des compétences pour résoudre des problèmes et gérer leur stress", affirme la psychologue Lisa Damour dans cetarticle de Fabien Soyez. Quant à Serge Tisseron, il estime que "les outils de surveillance donnent une perception très négative de la société numérique qui est pensée pour l'échange et l'interaction et non pas pour la surveillance, ce qui encourage l'enfant à entrer dans une vision paranoïaque."
Evgeny Morozov : “la Silicon Valley est devenue un projet politique”
Evgeny Morozov questionne, dans cette interview, la gouvernance de l'information à l'échelle mondiale et la responsabilité des pouvoirs publics face à l'accumulation de données personnelles par des sociétés privées, et notamment les géants de la Silicon Valley : "Ces informations doivent être accessibles gratuitement, sans coût social. Google ne devrait pouvoir vendre que des fonctionnalités avancées, dont nous n’avons pas tous besoin. Les entreprises ne doivent pas posséder les données, de la même façon qu’elles ne peuvent pas posséder l’air que nous respirons."
L'économie on-demand crée plus de valeur qu'elle n'en détruit
Le cabinet Deloitte France a consacré une récente étude à l'économie on-demand qui prévoit un fort développement dans les années à venir : "L’ubérisation de l’économie, c’est-à-dire le développement rapide et exponentiel de l’économie on-demand, est le 'New DIL' du 21ème siècle : Disruption, Innovation, Leadership" précise Jean-Marc Liduena, en charge de l'étude. Et les règles de la compétition changent : ce ne sont pas les plus gros qui remporteront la course, mais les plus rapides !
Nicolas Oppenot