Les entreprises françaises affichent de très bonnes performances en matière de responsabilité sociale et environnementale. Malgré les défis qui subsistent, de grands fleurons de l’industrie ont fait des choix significatifs ces 10 dernières années :“C’est Danone et Essilor qui sont des exemples reconnus de l’intérêt porté aux populations précaires, Bouygues, Saint-Gobain et Schneider qui sont des leaders de l’efficacité énergétique, Michelin et Valeo qui associent à leurs sites les populations riveraines ...” Patrick d'Humieres / Président de Institut RSE management
Financer les modèles soutenables, c’est rentable
Davantage que la pression réglementaire, c’est le poids de grands investisseurs engagés dans des choix durables et transparents qui se révèle le plus efficace. Leur positionnement modifie les règles du jeu à l’échelle du marché européen et mondial et entraîne les autres acteurs de l’écosystème. “Une publication de l’Institut d’étude économique de Montréal (IEDM) explique que la RSE n’est pas à opposer avec la recherche de profits. Au contraire, les auteurs estiment que ce sont les entreprises qui sont capables de démontrer leur utilité sociale qui réussissent le mieux.”
Après 15 années passées à la Bourse, Yannick Roudaut prend une nouvelle direction professionnelle en 2008 et décide de s’intéresser aux modèles économiques soutenables : des profits et de la croissance, certes, mais sans dommages collatéraux pour la planète et ses habitants. Loin de rejeter le monde de la finance, il est convaincu qu’il faut s’en servir de levier de transformation : “Si on veut changer les choses, si on veut vraiment qu’elles évoluent dans le bon sens, il faut des financements. Et donc qu’est-ce qu’on finance ? La destruction ou le monde d’après ?”
Une génération Y en quête de sens
Une nouvelle génération arrive sur le marché, avec son lot d’exigences en terme managérial et organisationnel, venant bouleverser les hiérarchies et les écosystèmes, forcés de s’ouvrir davantage à toutes leurs parties prenantes. “56 % des jeunes issus de la Génération Y n’envisagent aucune collaboration avec certains employeurs en raison des valeurs ou de la conduite de ces entreprises et 49 % ont refusé des missions allant à l’encontre de leurs valeurs ou de leur éthique” Etude Deloitte The Millennial Survey
Vers un hyper-humanisme ?
En replaçant l’humain au centre de nos préoccupations, à l’ère où les progrès fulgurants de la technologie offrent diverses options, nous avons la possibilité de choisir la voie de l’hyper-humanisme, signant la fin de l’arrogance sur la nature et la construction d’un avenir en symbiose avec notre environnement. “À l'inverse du transhumanisme - élitiste, égoïste et narcissique, qui s'adresse à l'individu et son rêve d'immortalité, l'hyperhumanisme parle à la société et peut conduire à une collectivité mieux organisée, respectueuse, capable de créer une nouvelle humanité.” Joël de Rosnay
Quels indicateurs pour compter ce qui compte ?
Pour porter cette ambition, la question des indicateurs est fondamentale. A l’échelle locale, beaucoup d’initiatives fleurissent. Même si la lecture est confuse à une plus grande échelle, le phénomène génère une nouvelle implication des acteurs publics comme privés, à l’ére de l’ouverture des données et de leurs interprétations collective. “Ces expérimentations de construction d’indicateurs en étant plus participatives servent ainsi à redonner une prise aux populations sur des objets habituellement réservés aux experts. C’est ainsi une forme d’ouverture de la « boîte noire » de la quantification qui s’opère dans un monde où la place du chiffre et son opacité sont croissantes.” Fiona Ottaviani, Enseignante-chercheuse en économie - Chaire Mindfulness, Bien-être au travail et Paix économique, Grenoble École de Management (GEM)
Superbe atelier du DSF mardi 27 juin qui a réuni des personnalités de haut vol autour de la question du cosmopolitisme à l'heure du numérique : Quelles nouvelles mobilités trans-frontalières ? Quelles dynamiques diasporiques ? Présence, absence : la connexion permanente redéfinit les relations et fait de nous tous des citoyens connectés à de multiples cultures.
Après un mot de Jack Lang et Christine Albanel,
Table Ronde animée par Audrey Pulvar, avec Dana Diminescu, Adbulaye Niang, Nabil Bayahya
Suivi d'une conversation collective avec Alain Mabanckou
Dans le cadre de la première édition du Drôme Digital Day, le DSF organisait un petit déjeuner agitateur de points de vues sur la question des mutations au travail.
Triple C était sur place pour relayer l'événement.
En voici la trace mémoire multimedia
Nous étions à Lyon pour vivre et faire vivre l’un des temps forts de l’année. Super Demain fait partie de ces temps importants qui font résonner les concepts par leur expérimentation concrète. 3 jours jouissifs dont Triple C était partenaire.
Dire que notre écosystème se déploie partout sur le territoire est devenu un truisme. En effet, avec nos équipes qui vivent un peu partout, nous pouvons rapidement être mobilisé sur des opérations fortes. Ce fut le cas avec Super Demain à Lyon. Un événement pour sensibiliser, former, accompagner, faire réfléchir, construire le numérique de manière citoyenne et responsable.
QUELLE ACTION POUR TRIPLE C ?
Depuis janvier, Nicolas Oppenot déploie une stratégie de contenu et de dialogue pour optimiser le community management. Une approche qui intègre à bord de l’aventure des étudiants de plusieurs écoles de la métropole, fidèle aux valeurs d’apprentissage et de sensibilisation par l’expérimentation de Super Demain.
Le Jour J, un commando spécial de e-reporters Triple C s’est mobilisé sur place dans un lieu fantastique ‘les Subsistances’. L’ambition était simple : faire résonner ce qu’il se passait à travers un écho digital important et la construction en temps réel du replay de l’événement. Un bel événement augmenté qui a résonné largement au delà des frontières de Lyon.
Triple C état partenaire d’un espace très particulier. Si l’idée première de Super Demain est de plonger l’ensemble des citoyens dans le numérique à travers le « faire », il fallait relever le gant et jouer dans ces conditions. C’est ainsi que l’espace Web TV participative a pris son sens. Faire de l’événement augmenté, de la web TV en impliquant les petits et les grands qui passaient par là. Une équipe de médiation formée de professionnels, de e-reporters Triple C et d’étudiants lyonnais ont, 3 jours durant, accompagné le public dans chaque phase clé de la réalité de cette forme de télévision et d’événement.
ET L’ÉVÉNEMENT AUGMENTÉ EST DEVENU UN TERRAIN D’EXPÉRIMENTATIONS COLLECTIVES