> sur le site du DIGITAL SOCIETY FORUM
5 faits marquants repérés chaque semaine
La conversation sous toutes ses formes
La semaine dernière avait lieu, à Paris, le Festival des Conversations. L’occasion de faire un tour d’horizon de l’évolution de nos espaces d’échange, qu’ils s’effectuent en face à face ou dans la sphère numérique. Psychologues, auteurs de bande dessinée, photographes, ethnologues, spécialistes du web ou jeunes étudiants ont échangé leurs points de vue. Histoire de renverser certaines idées reçues sur la jeune génération, nous retiendrons le témoignage de deux jeunes filles lors de la rencontre organisée à la Médiathèque Alexandre Jardin d’Asnières. Les plus accrocs aux réseaux sociaux ne sont pas ceux que l’on croit d’après elles :
> Retrouvez également nos articles couvrant les 3 journées du festival :
Bulles de Conversation
Les conversations des jeunes à l’ère du numérique
La conversation, entre enjeux et plaisir
Les signaux à surveiller
Chaque année, l’AEC (Agence des Initiatives Numériques d’Aquitaine), propose un tour d’horizon de ce que nous réserve le monde digital. Depuis la Cité Numérique, futur espace de convergence des acteurs du numérique sur la métropole bordelaise, Antoine Chotard nous livre son regard de veilleur et prospectiviste en matière d’économie collaborative, d’intelligence artificielle, de big data, d’impression 3D ou autre tendance disruptive.
> Retrouvez la vidéo de la conférence
> Interview d’Antoine Chotard : l'impact du numérique sur l'évolution des métiers
Antoine Chotard (AEC) par digitalsocietyforum
> + d'infos sur le site de l'AEC
> + d'infos sur le Forum du Printemps Numérique du 29 mai prochain sur les carrières digitales
Nous nous démarquons du robot par notre créativité
Les robots parviendront-ils à se substituer aux initiatives créatrices de valeur ? C’est une des questions que s’est posé le cabinet Roland Berger dans son rapport sur les transformations digitales. Beaucoup de métiers sont menacés de disparaître dans la prochaine décennie et principalement ceux à caractère répétitif, qu’ils soient manuels ou intellectuels. Les tâches préservées seront "celles qui requièrent créativité, sens artistique, intelligence sociale ou contact humain".
> Retrouvez l’article de Dominique Nora dans le Nouvel Observateur (8 avril 2015)
> Ce panel de 25 métiers impactés par la robotisation, dans le Journal du Net (5 novembre 2014)
> Et ces 45 métiers qui devraient apparaître, dans le magazine We Demain (2 juin 2014)
Des méthodes collaboratives et frugales pour favoriser l’innovation en entreprise
Pour Bertrand Marquet, cofondateur du Garage, le fablab d'Alcatel-Lucent, c’est au sein des fablabs que les entreprises peuvent puiser les principales ressources d’innovation. Par leur fonctionnement collaboratif, ils incitent les collaborateurs à inclure l’ensemble de leurs employés dans la prise de décision et créent ainsi un cercle vertueux qui génère de la confiance et de la productivité. D’autre part, l’entreprise teste plus rapidement des idées émergentes en favorisant les solutions “frugales” consistant à faire plus avec moins : “Une dimension qui nous vient des pays en développement, qui nous réapprennent à innover. Plutôt que d'investir plusieurs centaines de milliers d'euros dans un prototype où on doit tout faire du premier coup, on prône l'itération rapide avec peu de moyens. Même si on fait un premier proto de bric et de broc avec des bouts de cartons, au moins ça va le rendre tangible et on va le mesurer au fur et à mesure.”
> Retrouvez l’interview de Bertrand Marquet dans Industrie & Technologies (25 mars 2015)
> Autour de la notion de frugalité, découvrez l’innovation Jugaad portée par Navi Radjou
Un regard pluriel et positif sur l’avenir
Mathieu Baudin a fondé L’Institut des Futurs Souhaitables en 2012 dans le but d’ouvrir un espace de réflexions partagées sur un temps long pour réinventer de nouveaux modèles. Le 10 avril dernier l’Institut lance la campagne des Conspirateurs Positifs qui encourage à se tourner vers l’avenir de façon résolument positive. Des “lab sessions”, formations sur 6 mois, sont organisées pour réfléchir, avec des représentants de plusieurs disciplines, au monde d’après : “L’idée est de permettre la controverse intelligente, car nous pensons que la polémique d’usage dans notre pays ne mène à rien. Et les incertains finissent par prendre position. C'est une évolution collective qui profite à chacun. Et l'impact de tels changements individuels est très concret : lorsque nous faisons venir un haut responsable de La Poste, qui repart avec l'idée de créer un système d’économie collaborative au sein de sa boîte, ce sont 260 000 salariés qui sont concernés.”
> Retrouvez l’interview de Mathieu Baudin dans We Demain (14 avril 2015)